Cette robe, realisée pour un concours, est pour le moment ma plus belle pièce, tant sur le style que sur les finitions. J'aime sa simplicité et son raffinement. Elle est à la fois très moderne par cette transparence et rappelle les années 60.

Ce fut vraiment un super défilé! Dommage que la modèle soit un peu trop petite pour la robe...

Mes deux robes de mariées ont fait l'ouverture de ce défilé. Que d'émotions!

Reconnaissez-vous la deuxième?

Parlons un peu contruction. Malgré sa simplicité apparente, cette robe fut un challenge tant sur les proportions que sur le temps de réalisation.

Je voulais que les lignes soient exactement parallèles au sol et qu'elles fassent la même largeur dans l'absolu. C'est à dire que, vues de loin, elles semblent exactement parallèles et équidistantes. D'où la séance photo avec les lignes...

Mais si les lignes doivent avoir l'air exactement de la même taille, la robe doit toujours suivre les formes du corps. Par conséquent, les lignes ne sont en réalité pas de la même largeur pour apparaître de loin de la meme largeur.

Je pense que je vous ai perdu là! 

Pour faire simple, c'était le début de ma réflexion sur ma collection à venir "Point de Vue".

Toujours est-il que pour accomplir cet effet (que l'on peut qualifier de trompe l'oeil), j'ai utilisé des moyens un peu spéciaux. Voici mon "installation" pour m'assurer que mes lignes soient parfaitement parallèles au sol et equidistantes:

J'ai utilisé un stylo laser fixé parallèle au sol pour pouvoir tracer mes lignes sur ma "toile". Je mets des guillemets car, dans un souci d'économie de tissu et pour reproduire facilement le tombé que je voulais pour la robe, toute la jupe est en papier!

Maintenant que je finis ce message je réalise que je n'ai pas pris de photos de mes finitions. C'est une honte car c'est la toute première fois que je suis complètement satisfaite de moi-même.

Pour cette robe, il y a beaucoup de couture à la main. Les lignes blanches sont doublées avec le même tissu et pour chacune, une ligne de couture a été faite à la main. Aussi, les coutures des côtés sont des coutures anglaises. Et pour finir, j'ai légermenent attachées deux baleines sur le bustier pour aider au maintient de la robe. Mes finitions pour cette robe sont dignes de la haute couture. Je l'adore!!

Voici LA raison pour laquelle j'ai voulu suivre le cours de chapeau une seconde fois: apprendre a feutrer la laine et en faire des chapeaux.

Le processus est assez long et fatiguant mais j'ai trouvé cela agréable. Juste le contact avec la laine et la voir se transformer sous mes yeux valent, à mes yeux, tout le travail.

Pour vous donner une idée de cela, je vous ai préparé un petit photo montage.

Tout d'abord une "liste" de ce qui est nécessaire:

Au milieu vous pouvez voir ma laine grise. Il s'agit de merino qui est apparement particulièrement simple à travailler. C'est pour le moment la seule que j'ai testée, mais je dois dire être intimidée pour essayer d'autres laines car cela demande déjà pas mal d'huile de coude!

Voici quelques étapes de fabrication:

Il s'agit principalement du début car après j'étais trop occupée à rouler et jeter ma laine pour penser à prendre des photos. Et oui, vous pouvez voir que ma prof m'a donné un coup de main pour réussir mon premier feutrage!

Initialement, j'avais moulé ce chapeau en forme de cloche. Mais je l'ai plus tard moulé à nouveau sur une autre forme que je voulais tester. Par contre, je n'ai pas fini ce chapeau et  n'ai donc pas de photo finie. A vrai dire, la photo ci-dessous est la seule que j'ai du chapeau moulé!

Si j'ai aussi moulé les 3 autres chapeaux, je n'a pas autant de merite pour ceux-ci car il s'agit la de feutre acheté tout prêt...

Et mouler le feutre est vraiment très très agréable. J'ai apprecié cela encore plus que le sisal.

Avez-vous déjà essayé de faire du feutre?